Entrelianes, balade à Lille

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Sortie vélo le samedi 30 septembre

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La LINO, le chantier bat son plein

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Lille-Lomme : face à la densification, Entrelianes et Deûl’Air mettent les pieds dans le PLU

« Arrêtons de livrer Bois-Blancs aux bétonneurs ! » C’est le mot d’ordre de l’association Deûl’Air constituée en avril face aux projets d’aménagement de Bois Blancs et du Marais. Un recours en justice a été déposé contre la modification du PLU 2, sur fond de crise du logement et de gentrification.

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Par A. D. D.

Publié: 8 Juillet 2022

1. Rives de la Haute-Deûle, saison 2

Présenté aux habitants en janvier, le projet des Rives de la Haute-Deûle, pour sa partie lommoise du Marais, n’a pas convaincu Yolande Windels et Philippe Gautret, co-présidents de l’association Deûl’Air créée en avril dans le sillage d’Entrelianes. Connue pour avoir bataillé avec d’autres collectifs citoyens et écologistes contre le projet de la friche Saint-Sauveur et ses 2 400 logements. Un dossier explosif sur le point de faire jurisprudence ?

Entrelianes a saisi le tribunal administratif pour contester la dernière modification du PLU 2 qui a entériné l’Opération d’aménagement et de programmation (OAP) de projet urbain pour la ZAC des Rives de la Haute-Deûle (secteur Marais, Boschetti, pointe des Bois-Blancs). « La ville de Lille a profité de cette procédure pour faire passer discrètement ses projets d’aménagement. Personne n’a fait le lien entre « les simples ajustements techniques » du PLU, destinés à harmoniser les documents d’urbanisme des nouvelles communes de la MEL, et le feu vert qu’il donnait aux importants projets urbains de Bois Blancs et de Lomme notamment », estime Hélène Allée, d’Entrelianes.

pastedGraphic_1.pngPhilippe Gautret, co-président de Deûl’Air, Flora Kotlinski et Hélène Allée d’Entrelianes, Aurélien Danvert, conseiller de quartier et membre de Deûl’air, Yolande Windels, co-présidente de l’association (de g. à d.).

2. Besoin d’air et de verdure

Pour le collectif, ces modifications permettraient aux aménageurs de massifier leurs opérations « avec des immeubles de grande hauteur au détriment des espaces de nature et de la santé des habitants dans une trame urbaine saturée. »

Dans le projet présenté par la mairie de Lomme pour le secteur « Vieux Marais », il est pour le moment question de 600 logements et d’un groupe scolaire dans un parc urbain de 2 hectares. « Les habitants du Marais et de Mont-à-camp, qui sont parmi les plus pauvres de la métropole en espaces verts s’agissant d’anciens quartiers ouvriers, ne veulent pas des espaces verts bling-bling », pointe l’association qui craint par ailleurs de voir disparaître, aux Bois Blancs, le secteur vert attenant à l’ancienne teinturerie Montpellier, propriété de Vilogia.

pastedGraphic_2.pngLe site de l’ancienne teinturerie Montpellier dans le quartier des Bois-Blancs devrait également accueillir des logements. PHOTO FLORENT MOREAU – VDNPQR

 

Autre grief : une étude d’impact qui ne tiendrait pas compte de Refinal, la fonderie d’aluminium qui continue de semer le doute chez les habitants inquiets pour leur santé.

3. Manque d’anticipation

Comme les élus écologistes lillois, qui pointaient il y a quelques jours un crash social aux Aviateurs, Deûl’Air et Entrelianes reprochent aux pouvoirs publics de « déloger en catimini » les habitants des barres au profit d’un programme immobilier et de loyers inaccessibles aux locataires actuels (nous y reviendrons).

« Ces immeubles ont été laissés à l’abandon pendant des années et d’un seul coup on trouve des millions (les financements de l’État) qui ne vont pas bénéficier à ces familles. Celles qui veulent rester dans leur appartement devraient pouvoir le faire. Avec tout ce qui a été construit autour d’Euratechnologies, on aurait pu anticiper pour les reloger dans les environs. »

pastedGraphic_3.pngTrois des six barres du secteur des Aviateurs vont être démolies dans le cadre des opérations de requalification urbaine. PHOTO FLORENT MOREAU – VDNPQR

Sur les six barres HLM (années 60), où la délinquance s’est durcie, trois seront détruites et trois autres rénovées. Quatre cents logements neufs doivent être construits. Comme le secteur Concorde au Faubourg, Bois Blancs fait partie des treize quartiers Politique de la ville de la métropole financés par le Nouveau programme de renouvellement urbain (ANRU) pour plus de 2 milliards d’euros.

4. Densifier ou artificialiser, le dilemme

Deûl’Air et Entrelianes craignent que la stratégie de la MEL – construire 60 000 logements sur dix ans en stoppant l’artificialisation des sols – ne se retourne contre la ville de Lille : « Les choses s’emballent plus pour des questions d’attractivité que de démographie au mépris des enjeux climatiques et sociologiques. La MEL devrait veiller à l’équilibre du territoire. Lille est une hotte aspirante par rapport à des villes comme Roubaix et Tourcoing où les promoteurs se bousculent moins… » « On se trompe d’échelle, il faut réfléchir à l’échelle du département. On densifie la métropole en vidant d’autres territoires. »

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Vue aérienne de l’île des Bois-Blancs, en bas à droite les six barres des Aviateurs.

Le collectif, qui lance un appel aux bonnes volontés, a déposé son recours le 17 juin. Ce dernier n’est pas suspensif. Les juges se prononceront sur la forme – les demandes de modification du PLU étaient-elles recevables ? – et non sur le fond.

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Pourquoi nous sommes pour l’abandon de ce projet !

Rappel du COMMUNIQUE INTERASSOCIATIF du 29 mars 2022

Le chantier rue Ambroise Paré montre la craie quasiment au niveau du sol !

Les dernières annonces de la Métropole Européenne de Lille en matière de ressource en eau sont particulièrement inquiétantes : la réserve en eau potable de la nappe de la craie du Sud de Lille baisse un peu plus chaque année. Et 2021 n’a pas fait exception à la règle.
Ce qui n’empêche pas la MEL :
- de continuer d’artificialiser ce territoire (LINO, aéroport de Lesquin, renouvellement urbain…)
- de refuser de communiquer sur les scénarios de baisse de recharge de la nappe qu’entraîne le dérèglement climatique.
C’est pourquoi nous réclamons :
- l’abandon de ces projets,
- une nouvelle étude de vulnérabilité de l’ensemble du territoire d’alimentation des captages du Sud de Lille afin de déterminer les mesures de protection qui s’imposent face à la baisse chronique de recharge de la nappe.
→ Les niveaux de vulnérabilité et de protection de la nappe qui s’appliquent aujourd’hui à ce territoire dans le Plan Local d’Urbanisme ne sont pas suffisants. Ils n’ont pas intégré le dérèglement climatique, la baisse de recharge en eaux pluviales ni le niveau d’incertitude qu’ils entraînent. Ils ne respectent pas non plus les méthodologies de détermination imposées par l’État exigeant une cartographie très fine des risques*.
Sans cette visibilité, tout projet d’aménagement est un danger pour la recharge en eau, en artificialisant les sols. Sans cette compréhension exacte des enjeux, il n’est pas non plus possible de déterminer jusqu’où faut-il protéger, à minima, les terres agricoles et naturelles des Gardiennes de l’eau. Nous sommes donc dans un à peu près qui autorise toutes les erreurs.
Peut-on continuer collectivement de faire semblant que tout est normal face aux annonces de plus en plus contradictoires de la MEL concernant la gestion de l’eau métropolitaine ?
Peut-on continuer d’accepter une telle conduite à l’aveugle d’une ressource d’importance vitale ?
→ Les premiers captages à souffrir d’une baisse de recharge sont ceux d’Emmerin qui, par voie de conséquence, ne produisent déjà plus assez d’eau de qualité. Leur territoire d’alimentation ne leur en fournit plus assez, celui-là même sur lequel doit passer la LINO!
La MEL en a fait le constat puisque pour sécuriser les captages d’Emmerin, elle lance de nouveaux forages plus profonds à hauteur du Hameau de la Nappe, le bien nommé, à la limite de la commune de Wattignies.
→ Mais encore ?
Ce scénario de manque d’eau a toutes les « chances » de s’aggraver considérablement et de toucher à terme l’ensemble des captages du Sud de Lille.
Or, si la nappe de la craie, de bon niveau quantitatif mais de mauvais niveau qualitatif, baisse un tant soit peu en quantité, c’est sa potabilité qui sera remise en question. Les polluants présents seront alors plus concentrés et la Deûle qui alimente aujourd’hui 20 % de la nappe, par effet de vase communiquant, augmentera sa part de recharge. Et la Deûle est très polluée…
→ Qu’en déduire?
La déficience des captages d’Emmerin devrait inciter la MEL à la plus grande prudence et imposer l’arrêt des aménagements en cours et le lancement d’une nouvelle étude de vulnérabilité. Les résultats d’une telle étude pourraient entraîner le relèvement de l’ensemble des niveaux de vulnérabilité des 26 communes Gardiennes de l’eau de la MEL. Ce qui serait lourd de conséquences pour l’avenir de ces territoires.
En effet, les communes Gardiennes de l’eau, qui peuvent encore construire sont aujourd’hui en zone de vulnérabilité forte ou moyenne. Si cette vulnérabilité est revue à la hausse, elle devront se soumettre aux règlements qui s’appliquent à Noyelles-les-Seclin ou à Emmerin (vulnérabilité très forte ou totale). Il ne sera alors plus possible d’y artificialiser la moindre surface.
Petite question supplémentaire : selon vous, les résultats d’une telle étude autoriseraient-ils les projets d’aménagements aujourd’hui programmés ?
Questions subsidiaires : cette nécessaire réévaluation interviendra-t-elle avant ou après les travaux de la LINO ou de l’agrandissement des pistes de l’aéroport ?
CE N’EST PAS SERIEUX !
À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, Damien Castelain, Président de la Métropole Européenne de Lille, remettait une plaque officielle aux Communes Gardiennes de l’Eau et insistait sur l’importance de cet enjeu pour l’avenir du territoire, au point d’annoncer de futures restrictions de consommation d’eau.
Les associations ASPI, écoLoos, Entrelianes, Nord Nature Environnement qui s’opposent à la LINO auprès du Tribunal Administratif de Lille et du Conseil d’Etat, proposent, quant à elles, la restriction des projets, routiers et aéroportuaires, destructeurs de la nappe et de la qualité environnementale du territoire.
Nous réaffirmons l’absolue nécessité d’une étude sérieuse sur la vulnérabilité de l’ensemble de l’Aire l’Alimentation des Captages du Sud de Lille
ASP I- écoLoos – Entrelianes – Nord Nature Environnement
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Urgence écologique, changement climatique, manque d’eau sur notre métropole, le chantier de trop !

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Sur les murs de votre ville en ce moment (1)

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Dimanche 28 mars MARCHE pour une vraie loi climat

Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, mobilisons-nous pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.

Lille, place dela république, 14 h 30

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Attention !

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Etude d’impact, requalification urbaine du quartier des Oliveaux

Cette étude d’impact de plus de 300 pages est très complète, nous saluons le travail fait par les différents intervenants piloté par la MEL. Elle contient beaucoup d’informations intéressantes et de bonnes analyses mais aussi et c’est très étonnant, de grosses lacunes et de nombreuses interrogations. Nous reviendrons sur les points essentiels.
Nous pensons que ce projet peut être amélioré suite à l’étude d’impact mais nous sommes en désaccord avec certaines grandes orientations choisies, qui impactent l’ensemble du projet. En particulier, ces grands  axes routiers dignes des années 70 avec les conséquences que l’on sait sur la circulation automobile, les destructions de 424 logements sociaux sans apport de solutions correctes pour les locataires actuels.

> Le projet des Oliveaux et les lacunes de l’étude d’impact concernant l’environnement
Au delà de ses partis pris malheureux, nous constatons de graves lacunes dans cette étude. Nous constatons que cette étude ignore l’environnement dans les deux sens du mot, l’étude s’arrête pour ainsi dire au périmètre sans en mesurer les conséquences quelques mètres, kilomètres plus loin, la lino, les champs captants, le futur parc d’haubourdin, etc. et environnement dans le sens écologique.
Nous n’allons pas faire un débat sur la Lino; mais ceci est bien l’élément structurant du projet avec son raccordement vers la rue Vincent Auriol. On ne peut l’ignorer.
En effet, ce raccordement est bien inscrit sur le PLU2 mais nous n’avons pas vu d’étude d’impact concernant cette section de tracé et elle n’est pas mentionnée dans l’étude que nous voyons aujourd’hui…L’étude de la Lino date de 2012 et aujourd’hui nous pouvons nous poser des questions au regard de l’urgence écologique et du plan climat de la MEL
et suite aux nouvelles obligations nationales en terme de qualité de l’eau et de l’air.
Le quartier risque d’être coupé en deux avec l’accès à la LINO par la longue rue Vincent Auriol qui, rappelons le, apportera un trafic plus important dans un quartier aujourd’hui résidentiel avec de nombreux enfants qui profitent des espaces extérieurs. Ceci a des conséquences bien en dehors du dit périmètre concerné par l’enquête, en particulier sur le quartier d’Ennequin. Pas d’études à ce sujet ! Ce projet n’ouvre par le quartier sur le centre de la ville.
Les nuisances liées au bruit, à la dangerosité du trafic et à la pollution de l’air vont dans le sens inverse des actions à mettre en place pour valoriser un quartier résidentiel.

> Construction  sur les champs captants
Un dossier qui fragilise énormément la ressource en eau dans un secteur à forte vulnérabilité pour la protection de la nappe de la craie (40% de la ressource en eau de la MEL) en construisant sur des zones non bâties de l’AAC (Aire Alimentation des Captages) c’est-à-dire les champs captants :
- Installation de la future cuisine centrale sur des terres agricoles actuellement converties en agriculture biologique.
- On constate aussi des constructions autour de l’église sur une zone AAC (plan page 17 et 34) alors qu’à quelques mètres hors de cette limite, on « déconstruit » des logements sociaux. Nous ne sommes pas la seule association à dénoncer les conséquences négatives sur les champs captants dans le périmètre du projet des Oliveaux et au delà…

> Le traitement des gravats du chantier
Par ailleurs le projet est amené à produire un immense volume de déchets inertes qui seraient susceptibles de combler une partie du site d’enfouissement des déchets de la carrière de Loos-Emmerin. Quelle influence sur la nappe phréatique ?

> Pas d’informations sur le patrimoine arboré à l’issue du projet
Il y a un état des lieux du patrimoine arboré précis jusqu’aux essences des arbres,  mais il n’ y a pas de bilan des abattages des arbres et des replantations suite au projet  ni évitement, réduction et compensation comme prévu par la Loi. Un jeune plan, selon les espèces, met une vingtaine d’années pour apporter les mêmes bienfaits qu’un arbre adulte. On a l’habitude dans notre ville depuis quelques années de voir disparaître des espaces arborés. Dans le projet, on peut espérer de nouvelles plantations d’arbres…
> Etude de la flore et de la faune dans le périmètre du projet et les espaces naturels de la métropole sud oubliés, (à partir de la page 121)

1. Carrière de Loos-Emmerin, plateau de Fléquières, Nous avons une bonne étude de la flore et de la faune dans le périmètre strict du projet, mais sans volonté d’établir une continuité  avec les espaces naturels qui commencent à quelques mètres seulement des bâtiments les plus au sud. A propos de la carrière de Loos-Emmerin, l’étude d’impact ne fait que vaguement mention de la qualité écologique de l’ancienne carrière. Rappelons que 70 espèces d’oiseaux dont le Chardonneret élégant, le Faucon crécerelle, le Gobemouche gris, le Moineau domestique, le Roitelet huppé , y nidifient, ce qui en fait l’espace le plus riche de la métropole urbaine. Aucun élément de la trame verte et bleue sur le secteur des Oliveaux. Aucune des grandes continuités écologiques n’intéresse directement le quartier.
2. Autre point important oublié, c’est l’accès aux espaces de nature du Parc de la Deûle dont les berges de la Deûle, le parc Mosaïque. Ceci n’est jamais mentionné et aucun trajet de déplacement doux reliant les Oliveaux à cette offre de loisirs n’est  envisagé.
3. Le futur Parc d’Haubourdin : il apparaît sur une seule carte mais n’est même pas évoqué dans l’enquête et rien n’est dit sur son échéance, la liaison avec le quartier et les espaces naturels.
On parle du désenclavement des Oliveaux, depuis sa création dans les années 1970…
et là on rate l’ouverture du quartier sur une actuelle et future zone préservée de nature et de loisirs au sud de la métropole.

> La suppression de 424 logements sociaux
Au total c’est 424 logements les plus sociaux qui, avec les immeubles Kennedy, Roosevelt Mermoz, Vigny, Bretagne, disparaissent. La diminution de l’offre de logements sociaux sur Loos est un vrai problème quand on sait que sur la métropole, les demandes sont à saturation. Ce projet exclut du quartier les populations les plus pauvres et les plus fragiles sans solution satisfaisante de relogement. Ce problème est plus largement évoqué et développé par d’autres associations partenaires.

> La réhabilitation énergétique des logements anciens très insuffisante
Le budget englouti pour les démolitions va compromettre la réhabilitation des autres bâtiments non pris en compte dans le projet, notamment les immeubles Gounod et Massenet qui sont les plus dégradés. Autre erreur très grave : la réhabilitation énergétique de seulement 188 logements sociaux sur 1778 appartements (en 2015) est très insuffisante, et c’est pourtant là que devait être fait un gros effort pour que de nombreux loossois de milieu modeste puissent sortir de la précarité énergétique. Ce qui aurait été bon pour la planète et pour leur porte-monnaie !

> Un projet qui ne prend pas concrètement en compte les réglementations récentes sur l’air, l’eau, le climat, la transition écologique… (à partir de la page 252)
- Le projet et le SCot (Schéma de cohérence Territoriale) si les objectifs sont définis la compatibilité du projet est défaillante sur plusieurs points, réhabilitation des logements, la protection de l’eau et des champs captants, la consommation d’énergie… et d’autres restent à améliorer, les modes doux des déplacements en particulier le vélo, la trame verte…
- le projet et le plan climat Le PCAET : Projet Plan Climat Air Energie Territorial;
- le projet et le PLU2 (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal 2);
- le projet et les objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte;
- Le projet et le bilan carbone (Ademe).
Sur ces quatre derniers points, une grande partie de l’impact est qualifiée de « non significatif » (à partir de la page 233), alors que ce projet devrait avoir pour objectif de contribuer positivement à la transition écologique.

> En conclusion
Un projet d’un autre temps, avec des conséquences sur l’environnement qui apparaissent en creux dans certains textes de l’enquête publique. En particulier par rapport aux  réglementations de l’état et de la MEL. Ce projet est défaillant par rapport aux objectifs du  SCOT (Schéma de cohérence Territoriale) de 2017 dont découle le PLU2 de 2019.
Alors oui, il y a encore moyen d’améliorer le projet en prenant davantage en compte l’urgence sociale et écologique et en respectant les nouveaux principes définis par les lois récentes.
Nous, écologistes, attendions le projet d’un quartier en transition écologique en limitant l’artificialisation des sols avec une gestion respectueuse des champs captants, une circulation apaisée donnant la part qui se doit aux déplacements alternatifs, transports en commun, à pied, vélos… La réhabilitation aurait du être une priorité avec des bâtiments vertueux au niveau écologique (isolation, énergie et choix des matériaux) et économique pour ses habitants, alors qu’elle sera juste à minima.
Aujourd’hui, au regard du plan climat de la MEL, des obligations nationales en terme de qualité de l’air, de l’eau, ce projet aussi important pour le quartier des Oliveaux devrait être exemplaire.

Ce projet ne va décidément pas vers la transition écologique et sociale.
Pour toutes ces raisons, nous remettons un avis défavorable au projet de requalification du quartier des Oliveaux.


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Enquête publique Oliveaux, exprimons-vous !

Nous vous invitons à donner votre avis :
Il est important de participer, merci d’avance !
Pendant toute la durée de l’enquête, vous pouvez consulter le dossier sous forme dématérialisée <https://www.registre-numerique.fr/loos-oliveaux/documents>
________________________________________________
Enquête publique jusqu’au 7 mai 2021 à 17 h inclus
> Permanence téléphonique
- le jeudi 15 avril de 9 h à 12 h
> Permanence en visioconférence
- le mardi 27 avril de 9 h à 12 h
Modalité d’inscription sur <loos-oliveaux>
________________________________________________
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LINO, un projet d’un autre temps

Contribution de l’association en quatre parties :

1. Les champs captants

2. Les catiches

3. Les carrières, la biodiversité

4. Conclusion : la LINO, un projet d’un autre temps

1. Les champs captants


La protection des champs captants est-elle devenue une variable d’ajustement pour tout grand projet routier ou immobilier ?

Sur la Tranche Fonctionnelle 1 (TF 1) et notamment sur les Bassins Versants 1 et 2 (BV1 et BV2) , le tracé de la LINO  traverse une zone qui est simultanément une zone agricole et zone incluse dans l’Aire d’Alimentation des Captages (AAC).

Les enjeux environnementaux sont donc de taille !

Les études et observations de l’autorité environnementale et de l’hydrogéologue agréé pointent à plusieurs reprises une imprécision inquiétante de la description des travaux ainsi que  l’absence de questionnement sur les possibilités d’évitement. Elles imposent des modifications destinées à sécuriser et améliorer le projet mais on peut quand même s’interroger sur plusieurs points :

- Le mitage d’une grande zone agricole et l’urbanisation forcément induite sur le secteur BV1 par les effets conjugués de l’aménagement du chemin vert, du giratoire sur la LINO et du tracé de la LINO entre la sortie de la carrière et la rue Ambroise Paré.

De part et d’autre de ces nouvelles voies, se construiront inévitablement maisons, immeubles et locaux d’entreprises.

L’artificialisation des terres a déjà, hélas, commencé dans tout le secteur d’Eurasanté mais la LINO achèvera de façon définitive et irréversible la disparition de ces grandes surfaces agricoles. et même
si la transformation du chemin vert en route a été repoussée pour l’instant, il est indiqué que les études de faisabilité continuent afin de permettre la réalisation éventuelle d’un nouveau projet immobilier !

Il est illusoire ici de parler de compensation !

- Le projet est certes en dehors du périmètre des champs captants mais il est bien inscrit dans une zone de vulnérabilité forte de l’ AAC. Ce que soulignent les rapports de l’Autorité Environnementale (AE) et de l’hydrogéologue. (Cf p7 du rapport de l’hydrogéologue et carte du zonage de l’AAC en p177 de l’étude d’impact). Le projet tente sans doute de réduire l’impact mais face à la nécessité de préserver la ressource en eau , est ce vraiment raisonnable d’envisager un bouleversement de cette ampleur ?

- L’extrême diversité et technicité des noues prévues pour la gestion des eaux pluviales de ruissellement sur les routes, posent le problème de la résistance au fil du temps, de la fiabilité de l’entretien et du coût que cela représentera.

Le PLU2 (Plan Local d’Urbanisme 2) datant de 2020 impose de surcroît une contrainte plus forte pour la protection des zones de vulnérabilité forte puisque la gestion des eaux de ruissellement doit se faire
à l’aide de noues imperméabilisées. Ce que les études ne prennent pas en compte puisqu’elles datent pour l’ensemble d’avant 2019.

- La gestion des pollutions accidentelles et les procédures d’astreintes semblent sur le papier parfaitement planifiées mais dans la réalité, qu’en sera-t-il ?

Par ailleurs, le délai maximal d’intervention prévu est de 4 à 6 heures après constatation de l’incident mais rien ne dit que les incidents seront décelés dès leur survenue . Or, d’après le rapport de l’hydrogéologue,
les réparations doivent être terminées avant que les eaux polluées se déversent dans la nappe phréatique .

- Le rapport de l’AE (Autorité Environnementale) signale également une sous évaluation du trafic routier et de son évolution. En effet, le principal argument est que l’augmentation des transports doux et des transports en commun entraîne une décroissance de la circulation automobile mais outre que ceci semble optimiste,
la diminution des lignes de bus contredit cet argument (suppression des lignes 10 et 12 et remplacement par la L5 dont le trajet fortement rallongé sur la porte des postes ne permet plus pour les gens de Loos
un trajet suffisamment rapide vers la gare ou le centre de Lille). Et à ce propos, il n’est nulle part question de l’augmentation de la pollution des sols par voie aérienne qu’engendrera nécessairement ce trafic.

- Enfin, le secteur TF1 étant en zone de vulnérabilité forte de l’AAC, le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) demande que le projet n’entraîne pas une augmentation de trafic dans les zones (ici très proches) de vulnérabilité très forte ou totale. Il est souligné que le projet entraînera une attractivité accrue
de la D952 traversant Emmerin et Noyelles les Seclin, que le concepteur du projet propose de modérer par une augmentation des temps des feux rouges sur cette portion.

Ainsi, il est proposé de gérer la pollution de la nappe causée par le trafic par une autre pollution : celle engendrée par une augmentation de la consommation d’essence et des émissions de gaz d’échappement…

(Cf zonage de l’AAC en p 177 de l’étude d’impact)

- L’enquête ne fait pas apparaître le devenir du chemin de Flesquières que traverserait la LINO. Ce chemin permet l’accès piéton et cycliste depuis le parc de Loos vers le plateau de Flesquières, le parc de la Deûle,
la Canteraine, le parc Mosaïc, la gîte de Santes… privilégiant donc les déplacements doux et permettant
la liaison entre les espaces naturels de proximité. Il est primordial que la traversée de la LINO puisse se faire en toute sécurité.

En conclusion sur les champs captants : face à toutes les questions et les problèmes soulevés
par les professionnels, nous demandons que la portion du tracé joignant le bout de la carrière et la rue A. Paré soit complètement repensée. Il est clair que ce tracé était le plus facile à concevoir mais il est impératif d’envisager un tracé respectueux des aires naturelles (champs + eau) .

Nous demandons que la métropole s’engage, dans une démarche de compensation, à déclarer définitivement inconstructibles toutes les zones agricoles ou naturelles traversées par la LINO.

Nous demandons également que la zone située au sud de la rue Ambroise Paré à Loos soit sanctuarisée. D’une part du fait de la proximité des champs captants, ressource en eau vitale pour la métropole,
et d’autre part pour la préservation des terres agricoles. Le passage de la LINO risque en effet de pousser des entreprises à demander leur implantation dans cette zone comme cela a déjà été le cas. Des dérogations ont été accordées par le passé au prétexte qu’Eurasanté est un pôle d’excellence de la MEL. Nous pensons qu’il faut plutôt utiliser pour de nouvelles installations les surfaces déjà artificialisées dans la zone d’Eurasanté : construire sur pilotis au dessus des parkings actuels et peut-être mutualiser les parkings restants
en aménageant des parkings-silos.

Nous demandons également que l’aménagement du chemin vert en route soit définitivement abandonné.

2. Les Catiches sous la LINO

Une partie de la tranche fonctionnelle (TF1) de la Lino se trouve sur une zone classée en PER (Plan d’Exposition aux Risques) de Loos, or c’est une zone dans laquelle il y a risque d’effondrement
du à la présence d’anciennes carrières souterraines : les fameuses catiches.

Ces catiches sous la Lino sont situées sur une partie de la zone allant de la rue Ambroise Paré jusqu’à la carrière de Loos-Emmerin et aussi sous le chemin vert (prolongement du Bd de la République). Cela correspond à une grande partie du bassin versant 1 et une petite partie du bassin versant 2 : BV1 et BV2.
La vulnérabilité au risque d’effondrement est classé « moyenne » sur une partie et « forte » sur une autre partie.

Nous sommes confrontés à 2 textes réglementaires pour faire une approche de ce problème :

- Le PER, datant de décembre 1994 indique la nécessité de combler les catiches pour tout projet de construction ou d’aménagement en leur périmètre :   des remplissages partiels sont prévus pour le franchissement des catiches, avec la pose de dalles reposant sur la tête des catiches et par la réalisation
de radiers en béton ;   le PER permet des fondations profondes pour consolider l’ensemble, si besoin.

- Le PLU 2 de 2020 a classé en zone AAC2 une surface bien plus grande que le périmètre du P E R.  Le PLU 2 ne permet pas, de fait, le comblement des carrières souterraines car des fondations en béton profondes constitueraient de véritables murs hydrauliques défavorables à l’infiltration de l’eau dans cette zone classée aire d’alimentation de captage (AAC 2).

Il y a donc opposition entre les travaux prévus pour la zone catiches et le PLU2 !

Autre point soulevé : l’avis de l’hydrogéologue se base sur le PER et non sur le PLU 2 (2020) et indique que toute infiltration des eaux de ruissellement au dessus des catiches est interdite, ce qui amène à construire des noues imperméables pour ramener toutes les eaux de ruissellement (au dessus des catiches) dans des bassins d’infiltration en dehors du périmètre PER, bassins qui se trouvent eux, tous  en zone AAC2.

Or dans le PLU 2 en page 43 est indiqué que pour les zones AAC2 : est possible  – La création de nouvelles infrastructures routières, si elles permettent la desserte des zones existantes et sous réserve qu’elles répondent aux hautes performances environnementales : ouvrages de collecte des eaux de ruissellement étanches et mise en œuvre de bassins de tamponnement, infiltration après dépollution…

Donc pour toute la zone AAC2, il doit y avoir des ouvrages de collecte des eaux de ruissellement ETANCHES et non pas seulement la zone au- dessus des catiches, ce qui change tout le plan des noues, les volumes des bassins de rétention et aussi leur emplacement ! et lorsque plusieurs textes réglementaires imposent des contraintes différentes, ce sont les plus récents et les plus exigeants qui prévalent. Dans notre cas : le PLU2.

De plus, le PLU2 demande la mise en œuvre de « bassins de tamponnement avec infiltration, après dépollution ». Or la dépollution de l’eau des bassins n’est pas du tout suffisante, même avec l’ajout de 30 cm de sable préconisé par l’hydrogéologue. Aucune étude n’est présente dans ce dossier pour valider cette « dépollution » avant infiltration dans le milieu naturel. Sans cette étude, le risque de pollution de la nappe
ne peut être levé !

Dans le secteur du chemin vert, il y a aussi des carrières souterraines dont une s’est effondrée, ce qui donne l’accès à l’hibernation des chauve-souris.

- Si cela s’effondre naturellement sans route, le risque sera bien plus fort avec le passage de la LINO avec voitures et camions, vibrations… même si des dalles, et des radiers, et des fondations sont prévus.

- Il est indiqué que des compensations seront faites pour remplacer les ouvertures de catiches.
Rien n’indique la description de ces travaux…

- L’aspect patrimoine des carrières de Loos n’est que très peu évoqué, ni la culture encore toute récente de la barbe de capucins. Cette culture pourrait pourtant être valorisée par la structure de la fabrique de l’emploi dont le terrain de production se trouve  actuellement à quelques mètres d’une entrée de catiches.

3. Les carrières et la biodiversité

- La dite « amorce », barreau des Oliveaux, c’est à dire le raccordement entre la LINO et le sud de ce quartier, est juste évoqué. Dans la cartographie globale du projet (page 6), le tracé apparaît dans les voies nouvelles mais sans aucune étude technique sur l’ensemble des documents.

Un point positif : la LINO et et son raccordement aux Oliveaux ne coupent pas les carrières mais les contournent en tentant de limiter leurs impacts en évitant les champs captants
et par un aménagement de zones vertes « tampons » sur la périphérie des anciennes carrières d’Emmerin.                                                                                                                                       Mais le passage entre les deux carrières, en dessous du pont à proximité de Lycée Duhamel, marque toujours une cassure entre les deux parties. Il est même renforcé par l’accès pour les camions d’une entreprise privée avec la création d’un nouveau pont vers la carrière, alors qu’une simple chicane est prévue pour le chemin donnant accès au plateau de Flesquières. Quelle différence de traitement !

- L’étude concernant la situation actuelle de la faune et la flore porte principalement sur les dites carrières A (entre le pont de la rue Guy Mocquet et Haubourdin) et B (entre le pont de la rue Guy Mocquet et le chemin de Flesquières à coté du parc de loisirs de Loos). Il y a un flou sur l’avenir effectif de ces deux zones, l’avenir est très dépendant des concessions d’exploitation de la société Ramery.

« Selon l’arrêté préfectoral d’exploitation de la carrière A, l’ensemble du site d’exploitation, a été remblayé au niveau minimum des terrains environnants » (page 131), ceci est  faux ! la société a construit une colline d’environ 20 mètres de haut.

Ceci est aussi la zone d’ombre de l’enquête : la société a pris beaucoup de liberté par rapport aux objectifs initiaux de « combler », une partie de la végétation de la carrière A  a été d’ailleurs récemment détruite.

Mais que va devenir la carrière B si riche de sa biodiversité ? Le courrier de la société Ramery est un habillage « greenwashing »  qui cache l’objectif de faire un profit maximum en outrepassant les conditions d’exploitations qui étaient bien floues à l’origine…

- Les études insistent bien sur la richesse en biodiversité des anciennes carrières. Elles sont multiples et très bien argumentées, cf l’étude ancienne du Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord Pas de Calais et celle plus récente de Entrelianes…

- Il est oublié aussi (comme dans l’enquête ANRU des Oliveaux) l’impact de la LINO sur l’ensemble de la métropole sud et les espaces naturels : le plateau de Flesquières, les champs captants, parc mosaïc, la trame verte, la trame bleue.

- La faune : il est observé principalement des crapauds communs, une très riche colonie de Goélands cendrés (p132); une colonie d’Hirondelles des rivages, des hérissons d’Europe, des chauves-souris (p133), etc.

Dans l’étude, il est dit que la création de la LINO va réduire la surface favorable à l’alimentation des chauves-souris. Elle va également créer une rupture de la connexion du Parc de Loos, les catiches et les zones faiblement urbanisées présentes au sud de Loos où gîtent les chauves-souris.

- La flore : Les carrières sont composées d’espaces de prairies qui évoluent vers des espaces riches en fourrés et arbustes. la friche est aussi riche d’espaces boisés comportant de nombreuses espèces telles que les saules, érables, charmes, frênes communs, hêtres, pruniers merisier, chênes pédonculés, etc.

Une plante protégée à l’échelle régionale a été observée : la Gnaphale jaunâtre (Gnaphalium luteoalbum).

Les études concernant la faune et la flore avant le projet sont souvent bien faites et précises mais les impacts suite à sa réalisation des travaux environnants sont souvent minimisés tel que cela est mentionné dans les avis, principalement la Commission Nationale de la Protection de la Nature et l’Autorité Environnementale…

 

4. Conclusion : la LINO, un projet d’un autre temps

Le projet de la Lino qui a certes demandé un gros travail en amont, se trouve aujourd’hui confronté à d’autres réalités, notamment le dérèglement climatique.

Ce projet de route (même bordée de voies de liaisons douces et limitée de 30 à 70km/h) est un projet d’un autre temps. En effet, chacun sait bien que la création de nouvelles routes amène toujours plus de circulation, de bouchons et de pollution ; en l’occurrence ici, en plus de desservir le CHR, la LINO servira de liaison entre l’A1 (Seclin) et l’A25 (Sequedin) en tant qu’itinéraire de délestage sur toute une zone de champs captants AAC1 (Noyelles les Seclin, Emmerin…) ! Or la législation récente interdit la construction de route sur zone AAC2 favorisant un accroissement de circulation sur une zone AAC1 .

Devant l’augmentation de la pollution dans le secteur de Loos proche de l’A25 (voir indices et cartes Atmo),
il est temps de changer de mode de vie et d’arrêter ce système du « tout voiture ».

Il faudrait une vision plus large et plus globale du déplacement sur Loos et la métropole, en favorisant l’accès au CHR par des trains + vélos, ou covoiturage, métro ou bus… il aurait fallu prévoir la création du futur tramway au lieu de la LINO.

Le développement d’Eurasanté a été conditionné par la création de la LINO, mais il faut absolument stopper ce développement sur les zones classées AAC2 depuis le PLU2, pour protéger la nappe phréatique ;

Le projet de LINO a été défini d’utilité publique en 2014, mais depuis cette date, les choses ont changé : il y a eu le PLU2, la loi sur l’eau, le Plan Climat-Air-Energie Territorial… Or la partie TF1 de la LINO (et la moitié de TF2) passent sur des terrains classés AAC2 (aire d’alimentation des champs captants) sur des zones de vulnérabilité forte ! bien sûr des mesures de protection seront prises pour protéger la nappe phréatique, et traiter les eaux de ruissellement (certaines d’ailleurs posent question..), mais il y a toujours des risques même s’ils sont minimisés… et que se passera-t-il en cas de défaillance et de pollution de notre réserve en eau ?

Quelle est alors l’utilité publique ? le projet de LINO ou la préservation de notre ressource en eau, de notre environnement ?

Il est à noter que toutes les expertises pour construire ce projet, et se trouvant dans les documents de l’enquête publique, ont été réalisées AVANT le PLU2, la loi sur l’eau, et le PCAET  (Plan Climat-Air-Energie Territorial) qui imposent de nouvelles normes. Elles ne sont donc plus d’actualité, ni compatibles avec l’urgence écologique.

Faut-il rappeler que grâce à la mobilisation citoyenne, l’Etat vient d’être condamné récemment pour inaction devant le dérèglement climatique, et que s’il y a un problème avec notre réserve d’eau suite à ce projet,
il pourrait être condamné pour écocide ?

L’Etat doit prendre ses responsabilités et abandonner ce projet avant qu’il ne soit trop tard.

 

Pour toutes ces raisons, l’association écoLoos émet un avis défavorable

 

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invitation

Samedi 29 mai 2021 à partir de 16 hparoles d’habitants des Oliveaux

1ère projection du film

« PARLEZ… FENÊTRES »

Salle antenne de la mairie des Oliveaux 1er étage
diffusion du film toutes les 20 minutes, nombre de personnes limité pour raisons sanitaires

 

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